Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

oujda01

oujda01
Publicité
Albums Photos
30 septembre 2006

RAMADANE KARIME

RAMADANE KARIME
                                                                            

Ramadan_1

Le jeune un acte religieux par excellence

La religion est un effort incessant de l'homme pour découvrir à travers le quotidien le chemin vers la sérénité spirituelle. Les manières de les atteindre varient selon les convictions. Là où le besoin de cette sérénité est ressenti passionnément se confortent les aspirations religieuses les plus inouïes. Tandis que lorsqu'elle fait défaut le dévouement religieux se réduit à de simples comportements sociaux dépourvus de profondeur et de recueillement.
Alors comment se défini le religieux ? Et comment se manifeste le social quotidien ?
Ce n'est pas un secret de polichinelle de rappeler que dans le Maroc Oriental la religion a toujours gardé une authenticité intrinsèque. Le jeûne est observé par tous. Et ce dés le jeune age. Tous les petits se vantent de leur premier jour de carême. Et en plus de cette satisfaction morale qui fait la fierté de nos enfants, les parents organisent tout un rituel de « fiesta » pour commémorer l'événement.
La jeune femme dit on se souvient de deux jours, le jour ou elle a fait le carême pour la première fois et le jour de son mariage. Ce jour là, les jeunes filles se transforment en princesses ou en nymphes ramadanesques grâce à leur beauté gracieuse et innocente et aux ornements décoratifs qu'elles portent pour la première fois. La photo souvenir prise pour la circonstance occupera pour longtemps une place de choix dans l'album souvenir de la jeune fille.
Concernant les garçons : faire le jeune pour la première fois c'est prouver qu'ils ne font plus partie du monde des petits enfants. Par ce comportement, ils cherchent à intégrer le rang des grands même si on ne leur réserve pas une fête aussi grandiose que leurs soeurs , car ils ont déjà eu la leur le jour de sa circoncision.
Et au moment ou les petits jouissent de leur fête que font les grands ?
Tout d'abord, on peut signaler que le cérémonial de Ramadan commence en Châabane par le nettoiement de la maison, par la préparation des épices et la conservation des tomates pour la Harira . Certes la harira est toujours une harira que ce soit à Marrakech ou à Tétouan (sans oublier la nouvelle vague des harira express). Cependant, il faut signaler que sa préparation varie selon les régions du royaume, si ce n'est selon chaque femme. A Oujda , la harira se prépare d'abord par une levure traditionnelle , farinée la veille ,puis avec tous les autres ingrédients connus par les femmes et surtout avec beaucoup de persil , de coriandre , de céleri tout en laissant une de choix pour le stomates. A voir la quantité de coriandre, de persil et de céleri que les femmes d'Oujda mettent dans leur harira, on peut facilement déduire qu'on a affaire à une spécificité locale.
Cette harira est présentée, juste après que le muezzin ait appelé à la prière du Maghreb, avec des dattes. Elle est suivie d'un café ou d'un thé selon les goûts. Bien sur les friandises de circonstance, à savoir les zlabia , magroute, grioueche, msamene , mbassese .... Concernant les autres menus , on ne peut présenter une fiche exhaustive sans rappeler que cela dépend en partie de la différence ente les nuits hivernales ou estivales. Le temps séparant le ftour du Shour est pour quelque chose. En été la chaleur et le peu de temps qui sépare le crépuscule et l'aube influe sur les recettes et les plats. Alors qu'en hiver , et vu que le temps le permet, les plats sont plus consistants. Durant les nuits hivernales les familles échangent les visites et s'offrent des d ébats autour d'un verre de thé ou jouent aux cartes
A Oujda on respecte scrupuleusement les normes du moment que plusieurs personnes préfèrent dormir puis se lever à trois heures du matin pour le Shour . a part ce rythme spécial pour le mois de ramadan, comme tout un chacun le sait, chaque ville du royaume a sa place publique traditionnelle . Une place, au riche réfèrent socioculturel, et qui s'enracine dans la nuit des temps.
A Oujda cette place a pour nom :Bab Sidi Abdelwahab . Une ancienne place qui était jadis un souk dominical mais qui s'est transformée avec le temps en un centre d'activité tout azimuts. Et c'est dans cet espace qu'on peut découvrir la piété ou l'insouciance des gents. Entourée de plusieurs mosquées (la grande mosquée, la mosquée haddada, la mosquée jrida et autres) où l'on programme des causeries religieuses après les prières de la journée. Cette place et ses alentours deviennent un lieu convoité par les Oujdis le long du mois. C'est surtout grâce à ses « gournates » de poissons, de viandes, de friandises de circonstance, de ses marchés d'alimentation générale que cet espace est devenu un point d'attraction pour les habitants de la ville. Chaque personne y trouve ce qu'elle cherche surtout les « Mouahmates » du Ramadan. Du moment que plusieurs femmes viennent étaler leurs friandises en gâteaux traditionnels. On ne peur y passer sans penser à son abstinence tellement les produits sont bien exposés et les odeurs inondent les ruelles de succulences spécifiques. Même les vieillards y trouvent ce qu ils cherchent en se regroupant autour ces parties de«Damma »
Mais puisque chaque médaille a son revers, c'est dans cet espace que les comportements les plus blâmables sont à bannir. Les prises de bec des gens qui s'énervent pour un rien deviennent de plus en plus un spectacle de désolation. Les marchands ambulants, de plus en plus nombreux, nuisent beaucoup à la ferveur du mois et l'esthétique des lieux.
Durant Les veillés de nuit, qui commencent juste après le ftour et le « Tarawihes » , les habitants de la ville commencent ces dernières années à veiller en dehors de leurs maisons et à sortir de leur cocon familial. Il y'a ceux qui optent pour la marche afin de bien digérer, alors que d'autres notamment les plus jeunes préfèrent discuter autour d'une tasse de café. Les plus âgés perpétuent la tradition en rendant visite aux proches et aux amis. C'est par nostalgie du passé que ces personnes se définissent et se retrouvent dans les coutumes ancestrales autour d'une table pour jouer aux cartes et aux dominos.
D' Ailleurs plusieurs de ces personnes âgées tiennent indéfectiblement à ce que ces traditions perdurent et remontent de nouveau à la surface. Le Ramadan était sacré et les gens vivaient heureusement leur fraternité et leur ferveur religieuse. C'était la fête de l'âme et la tranquillité
émanante des dogmes et des croyances professés par la religion musulmane. Le Ramadan est un mois sacré avec ses lumières aux sources divines et qui semblaient émaner de la douceur même de l'air. Mais que peut-on faire ? Le progrès et le modernisme ont modifié plusieurs choses notamment les traditions ancestrales.
Ne terminons pas sur cette note nostalgique sans regretter essentiellement le manque d'animation artistique. Les activités culturelles sont en hibernation depuis un certain temps. Il fut un temps où il y'avait tellement de choses à voir, à tel enseigne que le choix posait problème. Le passé est bien révolu et le vide artistique nous accable de tous les cotés.
Parler du Ramadan à Oujda c'est évoquer tout un ensemble de cérémonies religieuses qui sont très enracinés dans les traditions et les comportements des habitants du Maroc Oriental. Le ramadan n'est pas seulement une dévotion à l'égard de tout ce qui se rapporte à la foie mais bel et bien un assortiment subtil et perspicace du socioculturel.

ALI KHARROUBI

Publicité
Publicité
25 juin 2006

OUJDA ACCEUILLE SM MOHAMED VI

OUJDA DE SM MOHAMED VI
501336330_small
A l'occasion de la visite royale de ce mois de juin 2006 , j'ai effectué un reportage photographique pour tous les Marocains et Oujdis du monde.
D'abord signalons que les visites de SM s'inscrivent dans une nouvelle approche de proximité prônée, depuis son intronisation, afin de donner au suivi sa tangible dimension concrète et manifeste. Les discours d'antan ont cédé la place à une implication citoyenne qui permet aux hommes de mieux se connaître afin de pouvoir travailler la main dans la main.
La génération Mohamed VI n'a rien à envier aux autres. Elle a la grande chance d'avoir un Roi à son écoute. C'est à elle et c'est à lui de conjuguer leurs espoirs au même temps. Le Maroc en a éperdument besoin. Notre pays est jeune, à en juger par la moyenne d'age de sa population, malheureusement il est sous pression d'une mentalité archaïque.
C'est aux jeunes et au jeune roi de dépoussiérer l'état d'abandon et de désespoir qui semble s'emparer de nos rêves.
C'est d'ailleurs dans l'espace mythique de Bab Sidi abdelwahab que SM présidera les cérémonies de requalification et de réinsertion de tout un espace délaissé à son sort sans aucune protection de la part des autorités locales et des élus. Comment se fait-il que des places telles que Bab mansour à Mekhnès et Jamàà lafna à Marrakech sont jalousement protégées alors que les nôtres sont délogés aux seconds plans. Oujda est passionnément patriotique, extrêmement unioniste et éperdument royaliste et 501340310_smallque chacun de nous assume pleinement son devoir afin de ne pas hypothéquer notre présent et l'avenir de nos enfants. C'est un signe fort et un message royal clair et net bien inscrit dans le temps et dans l'espace afin de mettre tout un chacun devant ses responsabilités.
Les youyous et les acclamations qui accompagneront ces cérémonies sont les signes plausibles d'un indéfectible attachement enraciné certes dans l'histoire mais orienté vers l'espoir.
Bonne chance à tous ceux qui aiment ce pays. Et bonne visite Majesté
.

                                                                      ALI KHARROUBI

7 juin 2006

MCO JSM 3 – 2 DES ORIENTAUX AVEC PANACHE

                                  MCO   JSM    3 – 2

            DES   ORIENTAUX  AVEC  PANACHE

Que peut-on attendre d’une rencontre ouverte et sans grand enjeu pour les deux équipes ?dsc00269

Si ce n’est un jeu plaisant avec des joueurs qui amorcent  des risques étonnants en essayant par exemple de faire des petits ponts, Mazini pour les locaux et Alliuoate pour

la Jeunesse

d’El Massira ; en tentant de dribler toute une défense comme l’a fait alla à la 63ème , en essayant de lober avec une talonnade comme l’a osé Alaoui à deux reprise devant un Charef toujours aussi souple que déterminant dans ses interventions. En somme une rencontre aux multiples prouesses techniques ponctuées par cinq magnifiques buts. Le cinquième but de la partie et qui fut marqué par l’arrière gauche Essahli fut un chef d’œuvre tellement le frappe instantanée fut précise en effleurant les deux angle 90 de la gage de Charef avant de se loger impeccablement au milieu des buts locaux. Malheureusement pour le public marocain les caméras de nos deux chaînes étaient inscrites aux abonnés absents et n’ont pu mémoriser l’un des meilleurs buts qu’a connu le complexe sportif d’Oujda et sans aucun but le meilleur but de la saison

Ceci dit la rencontre ne se condense pas en ces prouesses techniques car dés le début 3ème Seghir s’est fait remarquer par ses dangereuses infiltrations et a failli scorer si se n’est le gardien local qui a répliqué de belle manière. Ce fut le début d’une domination   sudiste marqué par un but travaillé collectivement par presque toute la ligne médiane et concrétisé par Saadi ( 26ème) . Une parfaite application d’un exercice préparé à l’avance. Touchés dans leur amour propre les orientaux égalisèrent 30 seconde par la suite lorsque Alla tenta le coup de folie en driblant tout un groupe d’hommes avant de parachever son récital par un tir puissant qui ne laissa aucune chance à Laamari. Dix minutes par la suite Khouy , qui venait de remplacer Mani, entre en connivence avec alla et déclencha un mouvement à deux qui s’avéra fructueux  puisque le second but local fut marqué à la 36ème suite à cette tentative.

En seconde période l’essentiel du jeu se passa dans la portion d’Almassira avec cette fois ci un Dialo Sadio tout en feu tout en flamme pour étaler son savoir faire. De leur coté Alliouate et Alaoui essayèrent de réduire la marque en bataillant pour obtenir l’égalisation. Et alors que Saadi a trébuché devant Charef. Sur le contre Alla plaça Sadio en orbite en lui offrant le ballon qui tua la partie pour un bon moment. Le troisième but local  (47ème ) a complètement secoué les poulains de Mohe qui ont baissé les bras et qui ont failli succombé au doute. Mais lorsque vous arrivez à inscrire un but anthologique comme l’a fait Essahli l’espoir renaîtra de ses cendres et les attaques pour égaliser ne manqueront pas puisque leur va tout inquiétera toute une défense qui a du se ressaisir pour ne pas fléchir lors de la dernière rencontre du championnat.

On ne peut clore cet article sans présenter nos sincères condoléances à Kamal Smiri , l’un des joueurs les plus titrés du MCO , et qui vient de perdre son père. Nous sommes à Dieu et à lui  nous retournons.

                                                        ALI  Kharroubi

sur la photo: mission accomplie pour Abdelmalek soigneur du MCO

7 mai 2006

MAROC MON PAYS

MAROC MON PAYS

Drapeau, emblème, hymne

maroc_34
Il y'a des personnes notamment au complexe sportif d'Oujda qui oublient que notre pays s'appelle le MAROC. Et que lorsque certaines de ces personnes confondent des principes qu'ils ne doivent pas amalgamer renforcent le camp des traîtres. Et Dieu le sait que dans ce pays il y'en a pas mal. (Nous y reviendrons un jour pour expliquer qu'est-ce qu'un traître). Le MAROC est le pays des hommes intègres. Ce n'est pas une république bananière ou un pays crée par le colonialisme. Le MAROC en tant que pays est plus ancien que la majorité des pays européens. N'en parlons pas de ceux de l'Afrique car il y' a pas photo dans ce domaine. Alors s'il vous plait n'oubliez pas qui vous êtes. Et que chacun assume ses responsabilités

Pour le moment un rappel pour nos jeunes


LES NOMS DE MON PAYS
Amazigh (en langue autochtone), al-Maghrib (en arabe), Maroc (en français), Marruecos (en espagnol), Marrocos (en portugais), Morocco (en anglais), Marokko (en allemand).
Le Maroc est un des plus vieux États du monde, on fait remonter ses origines à la fondation de Fès par Idriss Ier au VIIIe siècle.
Son nom vient de Marrakech (autrefois Marrakech, que l'on prononçait « immarak: le Maroc en berbere »). Marrakech fut fondée en 1070 par l'un des plus grands roi du MAROC Youssef Ben tachafine Le bâtisseur et le conquérant.Elle fut la capitale de trois dynasties marocaines (almoravide, almohade et saadiene) en arabe, on dit aussi Maghrib (Maghrib al-Aksa ou Maghrib al'aqsa : « le pays du couchant »).
Dans l'Antiquité, les Grecs appelaient les habitants de la région, les Maurusiens. À partir de cette appellation, la région (Maroc et Algérie occidentale) sera connue sous le nom de Maurétanie, avec Volubilis pour capitale. La région sera divisée en deux provinces par les Romains.
On peut aussi rappeler que l'Atlantique doit son nom aux Atlantes, peuple du centre de l'Atlas et que le Maroc est le pays où les anciens situaient le mythique jardin des Hespérides.


Le drapeau est rouge. C'est celui de la dynastie alaouite au pouvoir depuis le XVIIe siècle. Les dynasties précédentes, Mérinides et Saadiens, utilisaient un drapeau blanc.
Signalons à ce propos que le bleu est la couleur avérée des marocains.
Une étoile verte à 5 branches, l'emblème du sceau de Salomon (ou Sulaiman), a été rajoutée en son centre quand le Maroc est devenu un protectorat français de façon à distinguer l'étendard du Maroc des autres drapeaux rouges. Cette étoile a été conservée après l'indépendance. le drapeau arboré par le Maroc a été créé, par dahir, le 17 novembre 1915.
On sait qu'il a été mis en musique en 1956, mais par qui ? Est-ce par un certain Jean Voisin ou par un autre français Léo morgane : drôle de destin pour l'hymne des lions de l'Atlas. Quant aux paroles elles datent de 1969 et écrites par Ali sqalli.
Et voici par ailleurs notre hymne national


manbita al ahrar;afzime22
machriqa al anwar;
mountada sou'dadi wa himah;
doumta mountadah wa himah;
ichta fi l awtan;
liloula ounwan;
mil'a koulli janane;
dikra koulli lissane;
birrouhi, biljassadi;jeweller_berbere1
habba fatak;
labba nidak;
fi fami wa fi dami hawaka thara nour wa nar;
ikhwati hayya;
liloula sa'aya;
nouch'hidi dounya;
anna houna nahya;
bichia'ar;
Allah, Alwatan, AlMalik;




l'hymne national marocain
Ecrit par: Ali SQuali Houssaini en 1969.
Musique: Léo Morgan de 1956


Source : Biblio monde et documentation personnelle.

3 mai 2006

MCO-OCK : L'arbitrage en vedette

MCO-OCK : L'arbitrage en vedette

Pour qu'un match réussisse, il faut que les trois composantes du spectacledsc001841 convergent vers un même but. Bonne organisation de la rencontre, réelle implication des joueurs dans un esprit sportif et bonne gérance de la part des arbitres. Ces derniers peuvent à eux seuls assurer le bon déroulement d'une partie comme ils peuvent la fausser. Malheureusement, ce dimanche au complexe d'Oujda, c'est le second cas qui a prévalu.C'est le premier juge adjoint qui a encore une fois brillé par ses hésitations et sa pantomime qui a dérouté plus d'un. Et au lieu que El Guezzaz tranche dans le bon sens afin de maîtriser la partie, il est tombé dans la solidarité aveugle. Un bon arbitre est celui qui contrôle tout le monde par son sang-froid et son savoir-faire. C'est sa compétence qui le valorise et non sa bonne foi. D'ailleurs, les grands sermonneurs loupent souvent leur démonstration pratique.
Et pourtant la partie était facile à gérer du moment que les deux protagonistes ont opté pour un jeu simple et ouvert. Les premières tentatives sont à mettre à l'actif des visiteurs. Ces derniers n'ont pas tardé à menacer Charef, notamment par Souari, qui a tout fait mais qui au lieu de cadrer son tir a mis dans le décor. Cinq minutes par la suite, un autre Khouribgui, Ourrad, a hésité au dernier moment alors qu'il pouvait fructifier l'effort collectif de ses coéquipiers.
A ces réelles opportunités de buts les locaux répliquèrent de très bonne manière. Une première fois par Alla, qui après avoir mis dans le vent deux défenseurs adverses, a bien cadré sa tentative. Malheureusement pour lui, Gassi intercepta merveilleusement le tir. De son coté, Yatara a failli faire mouche sur un tir croisé si ce n'est la malchance qui lui tourna le dos à la 23e. Quant à Diallo, après avoir raté d'un cheveu une nette occasion pour ouvrir la marque à la 35e, il se racheta de belle manière, à la toute dernière minute de la première mi-temps, en logeant le ballon dans la lucarne d'un gardien impuissant devant la ferme volonté de l'avant oujdi.
En seconde période, la sortie de Mani sur blessure handicapa la bonne organisation défensive locale. Mais malgré cela, les attaquants khouribguis opéraient sans réelle organisation tactique. C'était plus des tentatives personnelles qu'un travail collectif en mesure de propulser le groupe et de renverser la donne. Chose qui facilita la tâche des locaux, certes pas en verve, mais qui arrivaient de temps à autre à inquiéter Gassi qui a dû intervenir avec brio à deux reprises. Ce fut d'abord sur un débordement de Khouy qui servit de belle manière Mazini. Par la suite, il a du sauver ses bois alors que le buteur Diallo se trouvait en bonne position pour doubler la mise.
Tout ce spectacle allait s'effondrer lorsque le premier juge assistant leva le drapeau dans un premier temps pour signaler unedsc00182 faute qu'il allait rétracter après hésitation. Rafig exploita la situation pour égaliser alors que les défenseurs oujdis n'ont pas pu dégager un ballon à leur portée. Ce fut le début d'un désordre que Guezzaz n'a pu contenir que par la distribution des jaunes et du rouge. Est-ce la bonne solution ?
A notre sens, aucune des deux équipes ne méritait de payer les fautes d'autrui car s'il y'a une composante qui a faussé le jeu, c'est bel et bien l'arbitrage. Et alors que le Mouloudia jouait son va-tout, Souari qui avait raté la première occasion du match, s'infiltra cette fois-ci facilement dans la défense locale, crocheta merveilleusement et tua tous les espoirs locaux à la dernière minute. Ce fut le hold-up parfait.

ALI  KHARROUBI

Publicité
Publicité
4 avril 2006

KATIE DANIEL Superviseur de l’ITF.

KATIE  DANIEL   Superviseur de l’ITF.avec_katie_daniel_superviseur_de_itf

 

Tout est fin prêt pour Kati Daniel superviseur de la fédération internationale de Tennis. C’est ce qu’elle déclara au Matin du Sahara  juste après la visite de contrôle qu’elle vient d’effectuer aux installations du Sporting club d’Oujda en tant que véritable technicienne. Je dois avouer que je suis très satisfaite pour ce qui est de l’état du court central ainsi que de ceux des entraînements. Je suis à Oujda pour encourager et inciter les dirigeants locaux à s’investir plus dans la généralisation de la pratique. Le tennis n’est pas du simple ressort des pays développés. Ceux du sud peuvent aussi apporter leur lot compétitif afin de se hisser au niveau des nations accoutumées à cette discipline. Cette femme qui veille  au peigne fin sur le bon déroulement de la compétition ne laisse rien au hasard. Tout est à vérifier : condition d’hébergement, moyen de transport, état des courts, moyens mis à la disposition de la presse, dîner officiel, exigences des sponsors… Il faut que tout soit utilisé au mieux de ses possibilités et que tout un chacun assume ses responsabilités.

Propos receuillis par ALI Kharroubi                                                                                    photos Merzouki

4 avril 2006

Coupe Davis et tournoi «Futures» : Oujda à l'heure du Tennis

Coupe Davis et tournoi «Futures» : Oujda à l'heure du Tennis

Coupe Davis : les 7  -  8  et 9 Avril

court_central_________photo_merzoukiTournoi Futures du 10 au 16 Avril

A travers le club du Sporting Oujda, c’est toute une ville qui s’apprête à abriter son grand tournoi de tennis. La coupe du « Saladier », la prestigieuse Coupe Davis au parc Lalla Aicha pour une relance de l’équipe nationale dans sa conquête de place chez l’élite mondiale est un événement de taille pour les dirigeants Oujdis. Ces derniers qui se sont pleinement investi dans leur défi en honorant à temps un cahier de charges exigeant et en peaufinant merveilleusement les installations de leur club tiennent à réussir le pari de la réussite. C’est aussi une opportunité pour redorer le blason du tennis oriental du moment que les travaux réalisés profiteront aux amateurs de la petite balle. Faire d’une pierre deux coups est un défi à mettre à l’actif des jeunes et dynamiques dirigeants de l’ESTCO car au-delà de cette rencontre barrage contre l’une des plus prestigieuses équipes mondiales avec ses  stars tels le droitier Tomas Berdych (37ème mondial) mais sorti prématurément au 1/32 du tournoi d’Australie ; l'étoile montante Tomas Zib, Robin Vik (61ème ATP) et Lukas Dlouhi ; c’est le tennis qui sortira vainqueur. Avec de telles pointures le spectacle est assuré.

Dans tous les cas de figure nos mousquetaires Laarej Mounir , Tahiri Mehdi, Ziadi Mehdi et … n’auront pas à rougir car soit ils s’imposent et ils se qualifient pour le play off du groupe mondial au détriment d’une grande nation de tennis soit ils perdent et ils auront à cravacher durement par la suite afin d’éviter la relégation au groupe inférieur.

Pour préserver leurs chances, chacun des deux capitaines, à savoir Moundir et Suk, est acculé à son destin pour réussir l’un des défis les plus glorifiant. Pour nos représentants, il s’agit là d’une réelle occasion pour se mettre en évidence en se mesurant à des tennismen habitués au bon niveau . De leur coté les tchèques qui viennent de quitter le groupe des meilleurs pour la première fois depuis que la coupe Davis existe  ont une revanche à prendre sur eux-mêmes.

Sur le terrain les deux équipes ont entamé leurs séances d’entraînement hier Lundi à partir de 16 heures. La formation tchèque était au complet  avec comme tête de fil le « géant » Berdych alors que du coté marocain les laârej et Thiri  étaient attendus pour ce Mardi. En attendant ce sont les autres joueurs qui se sont entraînés sous la houlette de leur capitaine Abderahim Moundir. C’’est surtout l’équipe B qui était au complet et qui pourra prendre part au tournoi futur. 

       Voici par ailleurs le programme de cette compétition :

Jeudi 06/04/2006 à midi tirage au sort en présence des deux équipes.

Vendredi 07/04/2006 deux rencontres individuelles.

Samedi 08/04/2006   à midi cérémonie d’ouverture suivie du double

Dimanche 09/04/2006  les deux dernières rencontres individuelles.

La deuxième édition du tournoi international futures

Et puisque l’ESTCO veut joindre l’utile à l’agréable et pour placer cet événement dans son contexte festif et performant  la seconde édition du Tournoi futur Oujda aura lieu juste après les rencontres barrages ; à savoir du 10 au 16 Avril. C’est ainsi que les sept autres courts du club verront disputer des rencontres entres des futurs champions en quête de point pour améliorer leur classement ATP.

Cette seconde édition s’inscrit donc dans une logique de redressement et d’encouragement aux tennismen locaux et nationaux pour qu’ils puissent se mesurer à des professionnels et de la même occasion franchir des marches au tableau de classement mondial. Ce tournoi contribuera à faire mieux connaître Oujda et ses potentialités sportives. Organiser de telles compétitions peut s’avérer bénéfique si on arrive à bien canaliser toutes les bonnes volontés et les recettes. A cet égard rappelons que les 12000 dirhams de solde positif de la première édition ont servi à mettre au point le court central qui abritera les cinq rencontres de la coupe Davis ainsi que d’autres installations parallèles. Pour ce qui est de la seconde édition  on envisage investir l’excédant pour construire un autre court réservé au moins jeunes et au débutants. L’objectif est de généraliser la pratique afin   de conserver intact la pyramide d’age. Sans réel intérêt pour les jeunes la pratique est menacée. Abdelillah Sâadi et ses amis en sont conscients souhaitons leur bonne chance.

                         Ali Kharroubi                                 photos Merzouki

29 mars 2006

OUJDA LA NORIENTALE

       Oujda

la Norientale

*                                                                 Par ALI KHARROUBI
pl_.16_aout_21
Oujda la ville millénaire, ou la ville de sidi Yahya Ben Youness vit dans la félicité que lui charrie la brise de la méditerranée, la chaleur suffocante des hauts plateaux et l'harmattan de l'Afrique occidentale.
Comme le milan, l'oiseau des altitudes, Oujda se fraie petit à petit une place sous le soleil pour devenir un carrefour maghrébin. A quelques pas de la mer, au pied de

la Montagne Al

Hamra, des cimes qui vibrent au son de l'être authentique marocain, et à deux heures du grand Sahara, Oujda est appelée à devenir l'un des créneaux du tourisme national et pole de développement socio- culturel.
Oujda, capitale des Maghraouas après leur expatriation de Fès, fut fondée par l'émir Ziri ben Atia aux alentours de 382 de l'hégire. C'est ce que nous rapportent les livres de l'histoire scolaire. L'emplacement initial se trouvait au alentour de Sidi Mâafa. En 592, du calendrier musulman, la ville passa sous le règne des Almoravides (empire berbère qui a fait la grandeur du Maroc) lors de leur conquête de l'est. Ces derniers édifièrent des remparts pour mieux assurer sa protection et pour qu'elle soit une base arrière fiable. Par la suite, ce sont les Mérinides et les Abdelwahides (dynasties d'origine arabe) qui se succédèrent à ses commandes suite a des combats destructifs qui réduisirent la ville a néant.
Aux alentours de 680, Abou Youssef El Marini, bâtit une nouvelle ville sur les anciennes ruines. Mais le même scénario se répéta par la suite entre les Saâdites et hassanides (selon la tradition oral, Oujda a été détruite à six reprises !) Ce n'est qu'en 1084 (1698 du calendrier grégorien) que le sultan Moulay Ismaël (grand monarque de la dynastie alaouite) l'organisa et la restaura, et depuis, la ville ne s'est plus ressuscitée de ses cendres grâce à un système défensif sans failles. Sous le protectorat, Oujda est devenue un bastion de la résistance nationale. Certes, elle fut la première ville occupée du Maroc et cela, dés 1907. Mais fut surtout la première ville du pays à s'insurger contre le joug colonial. C'était un certain Dimanche 16 Août 1953. Les historiens du système makhzenien ont imposé le 20 Août pour des raisons politiques. Ces mêmes historiens de circonstance semblent oublier que le prince héritier de l'époque, Hassan II, fut condamné comme l'un des instigateurs des événements d'Oujda. D'ailleurs il n y'a pas qu'Oujda qui semble reléguer au second rond quand il s'agit d'Histoire du pays. L'épopée d'Anoual, l'unique événement marocain enseigné en Amérique latine et en Asie, ainsi que dans d'autres régions du globe, fut souvent claquemurée pour lui faire ramollir son éclat. En vain ! Car qui peut cacher le soleil ? Oujda ce phare étincelant du Nord est et de l'oriental marocain le restera continuellement tant que les hommes croient en leur destin.

La ville et les gens

Oasis du désert, la capitale de la région orientale, ou tout simplement l'âme de l'oriental, offre un produit particulier dans sa diversité et riche dans ses manifestations. Cette spécificité est du essentiellement à sa composante humaine venue de tous les horizons. Il y'avait d'abord les berbères et les juifs puis les arabes et les africains. A telle enseigne qu'il est presque impossible de claustrer les familles ou les quartiers.
Cette diversité des origines ainsi que la polyvalence de son climat qui oscille entre le froid glacial des nuits hivernales et la chaleur étouffante des journées d'été font de la ville un lieu privilégié des amateurs des voltes faces climatiques et de la découverte des coutumes et des traditions qui en découle. A chaque saison son rituel et à chaque circonstance ses expressions. Et là, il suffit de faire un détour dans l'ancienne médina pour vivre au rythme endiablé des activités commerciales qui s'accomodent tant bien que mal avec cette caractéristique locale. A chaque fête ou moussem son lot de coutumes.
La végétation des alentours, qui souffre de plus en plus de la disette pluviométrique, est constituée par des Caroubiers, des Oliviers, des Figuiers, des Mimosas, des Eucalyptus et des vergers qui forment un rempart « vert » autour de la ville.
Ces éléments sont autant d'atouts, à condition de savoir les mettre en valeur, qui permettront à la ville d'Oujda d'assurer la promotion d'un tourisme qui lui est propre. Ce sont aussi des moyens pour sensibiliser les prometteurs et les encourager à prendre part aux efforts entrepris dans ce domaine. Oujda qui s'est ressuscitée à maintes reprises, du néant, et qui a sauvegardé jalousement son patrimoine culturel malgré les coups du temps, est le signe même du miracle marocain ! C'est la ville qui a su garder farouchement son identité en dépit du vent destructeur qui venait de l'est ! Par son enracinement dans la nuit des temps et par sa situation géographique Oujda est appelée à être un pole d'attraction touristique et de ne plus demeurer une ville de passage. Reste à savoir comment revaloriser, voir exposer les multiples potentialités touristiques et culturelles de la ville et ses trésors architecturaux.
A titre d'exemple, on peut citer le parc musée lalla meryem, le bain de jouvence sidi ben kachour qui est devenu célèbre grâce aux effets bénéfiques de son eau. Dar sebti est un rare bijou architectural ou l'art et le génie marocains sont exposés de très belle manière. Bab sidi abdelawahab, bab el gherbi, bab khmiss et les remparts de l'ancienne médina portent toujours les signes du temps, mais surtout l'ouverture de la ville sur d'énormes notes d'espoir.
Sa music gharnatie et celle du rai ont fait d'Oujda, aussi une capitale de la musique. Sa « blouza est célèbre dans tous les pays du Maghreb et en Europe même. On ne peut finir son parler des délices du couscous au poulet et de la viande aux prunes sèches qui font le secret de la cuisine orientale... et si vous étés gourmands le « makroute »vous régalera pour le bon !
L'ancienne ville et sa kasbah qui sont restées intactes depuis le règne de Moulay Ismaël, les trois portes (au départ il y en avait quatre) la bibliothèque charif el idrissi, dar el kadi, la grande mosquée au trois fontaines, les remparts en forme d'annaux; sont les monument qui situent tout en se situant.
Quand a la ville moderne, elle a connu après l'indépendance, un changement radical, elle s'est élargie dans toutes les directions. Les signes du modernisme donnent à la ville une autre ampleur et un autre role administratif et social.
Les hôtels commencent à pousser comme des champignons pour varier l'infrastructure hôtelière et l'enrichir. Ces infrastructures ont besoin d'un coup de pouce créatif pour les faire inscrire dans cette mouvance de tourisme national orienté essentiellement vers nos ressortissants à l'étranger et aux concitoyens des autres régions du Royaume.

La grande mosquée

Concernant la grande mosquée et ses fontaines, elles ont été construites par le sultan Youssef bnou Yaâcoub Bnou Abdelhak Al Marini en 1298. Depuis cette date la grande mosquee a joué un rôle politique et religieux. Elle était aussi un lien de rencontre pour les oulémas qui venaient de l'orient musulman et pour ceux qui quittaient El-karaouine pour se diriger vers les autres pays du maghreb. Le minaret de la mosquée qui est une véritable leçon architecturale culminant vers le souk Laghzel et sur les autres quartiers de la médina : achekfane, ahl el-jamal, oulad amrane, oulad aïssa et aharrach, sans oublier les « kissariates » réservées aux différents métiers et professions traditionnels. En se referant aux dates de la fondation des monuments de la ville, on peut avancer que « Jamâa El Kébir » est le plus ancien monument historique de la ville. Allongeant le coté gauche de cette mosquée une ruelle nous mène droit à l'un des joyeux de la médina :

la Médersa

mérinide. Cette dernière fut fondée en 1335 et est considérée, à juste titre d'ailleurs, comme l'un des chefs d'œuvres de l'art mérinide.
Dans cette ville qui se trouve sur le chemin menant de Sijilmassa vers l'Orient musulman, les trois fontaines au débit abondant devinrent dans l'imagination des grandes meres et des petits fils le lieu de l'extraordinaire et du fantastique. L'imaginaire et le réel se fusionnaient au rythme des clapoties des pluies hivernales qui scandait l'envolée des jours et de leurs bruit attendri et rythmé. Toutes les histoires et les contes n'avaient qu'une seule source : les trois fontaines. En été, ces trois fontaines se transfomaint en piscine féérique pour les petits qui profitent de l'absence des grands lors de la sieste quotidienne.
Le palais dar sebti, ou tout simplement la maison sebti, (comme la nomme les oujdis) se caractérise par son style architectural sans pareil. Grâce a ses façades et à sa toiture en stalactites et en panneaux brisés, tantôt comme un ouvrage plein de saillies, tantôt en retraits ornés par des poutres de bois continues semi verticales, puis horizontales, qui vont se noyer dans les larges murs, une manière particulière de construction et d'expression qui trouve son écho, dans un autre espace et avec la même précision à savoir dans la porte principale de la grande mosquée.

Sidi yahya le saint sans toit

L'oisis de sidi yahya se situait à six kilomètres au sud est de la ville et au pied de la montagne el hamra. Actuellement , elle est presque absorbée par les nouveaux quartiers de la ville. Cette oasis, grâce au mausolée de sidi yahya ben younes (le saint de la ville) est considérée comme l'un des lieux de pèlerinage les plus convoités et les plus vénèrés qui soient.
Selon la tradition orale et quelques rares écrits, sidi yahya ben youness, depuis son arrivée à cette terre (il fut l'un des apôtres du Christ) s'est fait remarquer pour les autochtones par sa piété et sa sagesse. Et depuis sa mort, son mausolée aurait été un lieu indiqué pour les pieux et un lieu de rencontre pour les oulémas et différentes tribus de différentes religions. De nos jours, sidi yahya ben youness est encore visité et chaque année les tribus environnantes célèbrent durant trois jours, son moussem, c'est toute une ville de tantes qui émerge du vide ! Les cavaliers de l'oriontal avec leurs chevaux, les « chioukhs » avec leurs chansons animent à merveille ce festival populaire. Ceci dit les autorités locales ainsi que les élus doivent s'impliquer d'avantage dans toutes les activités socio culturelles afin de les perpétuer de génération en génération. La traditionn ça se garde et ça se protège et c'est un devoir de laisser aux fils le soin de l'éterniser.
Les sources de sidi yahya ben youness et sa palmeraie féerique ont été dans plusieurs histoires, à l'origine de la fondation de la ville d'Oujda et à son épanouissement par la suite. Qu'en reste t-il maintenant ? C'est aux opérateurs de se manifester dans le bon sens. Il suffit de rappeler que Cette oasis a favorisé, comme l'indiquent les historiens, l'édification de la ville d' Oujda. Elle fut fréquentée pour sa fraîcheur et fut durant longtemps un lieu de villégiature privilégié des Oujdis.

Oujda une ville de musique

Oujda est célèbre par ses musicologues. Cependant, deux genres musicaux la font distinguer : le gharnati et le rai.
En écoutant le gharnati, il est difficile de rester insensible aux appelles profonds des phrases musicales et aux échos envoutants de cette musique à la beauté lancinante. Quel auditeur n'a pas vibré jusqu'au fond de lui-même en écoutant les jeunes garçons et filles d'el adaloussia, d'el nassim ou d'el moussila jouer la musique des aïeux ! Qui n'a pas eu le souvenir fréquent et nostalgique de la conquête islamique en Andalousie ?...l'histoire de ces marocains qui ont fait la grandeur de la civilisation andalouse.
Quand au rai, cette nouvelle musique rythmée qui fait la joie des amateurs du mouvement corporel et de la danse dans ses manifestations exoressives, elle est entrain de conquérir un large auditoire, et elle est entrain de se tailler une place de choix auprès des jeunes. Allez voir ce qui se passe sur l'autre rive de la méditerranée pour vous en convaincre et apprécier cette nouvelle vague musicale. Cette dernière est cadencée en Rythmes guerriers réfléchissant un passé triste et affligé. Elle est aussi l'expression d'une riche histoire jalonnée d'actes patriotiques d'un peuple avide de dignité et de liberté...
Même la musique reflète ce double aspect a la veille : enracinement dans la nuit des temps et ouverture sur des nouveaux horizons, celui du modernisme et du développement.
C'est ça Oujda ! Ma ville natale et la ville de tous ceux qui aiment la vie.

bab_s_abdelwahab2
* la norientale : est un jeu de mot basé sue les mots nord et oriental. Vu qu'Oujda est le chef lieu de la région orientale. A savoir de Nador jusqu'à figuig.

27 mars 2006

MCO HUSA VICTOIRE LOGIQUE DES ORIETAUX

    MCO   HUSA    3 / 1    NETTE VICTOIRE DU  MCO                                                               26/03/2006

mco_fev_061Le Mouloudia ne gagne que rarement à Oujda, mais lorsqu’il s’impose il le fait de belle manière. Un score sans appel et une réussite inouïe qui fera certainement oublier les moments de flottement qui ont failli coûter chère à une formation qui oscille inexplicablement entre le bon et le moins bon. Face au Hassania les orientaux viennent de réaliser leur second trois à un d’affilée lors d’une rencontre ouverte et qui n’était pas du tout facile aux deux protagonistes. Certes la réussite fut de leur coté car les trois buts étaient parfait. Une première « une deux » entre Alla et Dialo à la 48ème qui a permis au meneur oujdi de battre magistralement un Elabadi sans réelle présence dans ses bois. Un tir de trente mètres bien cadré à la 85ème qui n’a laissé aucune chance à un gardien se préoccupant plus de protester au lieu de sauver sa gage  et un mouvement qui a complètement déboussolé une défense inscrite aux abonnés absents. Une exceptionnelle talonnade de Dialo en mouvement parachevée par un crochet foudroyant de Mazini qui démantibule deux défenseurs  avant de parfaire le tout d’un joli but juste avant le coup de sifflet final .Trois réussites pour réconforter des schémas tactiques qui tardent à se dessiner en assurant la cadence convoitée.

Ceci dit la partie a commencé sur un net avantage pour les locaux qui ont essayé dés le début d’imposer leur rythme à en juger par cette frappe de Dellal dés la quatrième et qui fut repoussée par le montant gauche du gardien Gadiri. Et alors que tout le monde attendait le premier but local le défenseur Bourrouisse allait commettre la bévue du match en essayant de dribler l’attaquant Zendeu qui n’attendait que cela pour lui ravir  le ballon. Et puisqu’une faute est suivie d’une autre le défenseur faucha l’attaquant et l’indiscutable penalty fut accordé.  Le capitaine Allouli avantagea les siens de belle manière (11ème) Le même Allouli et à force de vouloir morceler le jeu afin de préserver l’avantage des siens commit  deux fautes anodines qui lui valurent deux cartons jaunes et une expulsion méritée (74ème). Il ne fut pas le seul car chez les Oujdis il y’a aussi ceux qui se distinguent par leur excès de zèle du moment que Khouyi qui a complètement raté sa partie ne trouva que sa main pour inscrire un but qu’il pouvait dévier de sa tête. L’arbitre adjoint signala la tricherie qui valut à notre buteur les vestiaires à cause de cumul d’avertissements (88ème).

Les locaux pris à froid à cause du but Gadiri sombrèrent  un moment dans le désordonné  et n’arrivèrent plus à se saisir et Tabet a failli tuer la partie à la 31ème lorsqu’il s’est présenté seul devant Charef. S’il avait inscrit le second but il aurait du tuer la partie. Malheureusement pour lui Charef lui ferma toutes les issues de la gloire. Un arrêt déterminant qui a renversé la donne car sur l’envoi du dernier cité Yatara dans ses œuvres servit Angal à la bonne place et alors que tout le monde s’attendait au tir cadré ce dernier confondit  tir de foot et drop de rugby. Trois minutes par la suite Alla du corner effleura la transversale après avoir dilapidé  trois autres réelles occasions sur des balles arrêtées.

La seconde partie n’a connu qu’une seule direction : les bois d’ Elabadi avec cette fois ci plus de réussite pour le Mouloudia qui a su négocier à bon escient sa domination territoriale et son bon emplacement sur le terrain. Les Gadiris et malgré leurs tentatives à l’instar de celle de Zendeu à la 77ème et El fatihi 89ème ne parvinrent pas à inquiéter réellement les Dellal et Elbali qui ont vivement bataillé pour conserver leur avantage.

On ne peut clore cet article sans rappeler que  la communication n’est pas un vain mot que les dirigeants conjuguent aux temps qu’ils veulent. La presse sportive est dans son droit lorsqu’elle veut prendre des photos et ce n’est pas des tribunes qu’elle va le faire. Interdire au confrère d’El Ahdates Al Maghribia l’accès à l’aire de jeu pour faire son travail tout en permettant à des gens qui n’ont rien à voir avec la presse de faire ce qu’ils veulent nuit beaucoup à l’image de marque du club en question. A bon entendeur salut !

                                                                                                                            ALI Kharroubi

Publicité
Publicité
Publicité