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3 mai 2006

MCO-OCK : L'arbitrage en vedette

MCO-OCK : L'arbitrage en vedette

Pour qu'un match réussisse, il faut que les trois composantes du spectacledsc001841 convergent vers un même but. Bonne organisation de la rencontre, réelle implication des joueurs dans un esprit sportif et bonne gérance de la part des arbitres. Ces derniers peuvent à eux seuls assurer le bon déroulement d'une partie comme ils peuvent la fausser. Malheureusement, ce dimanche au complexe d'Oujda, c'est le second cas qui a prévalu.C'est le premier juge adjoint qui a encore une fois brillé par ses hésitations et sa pantomime qui a dérouté plus d'un. Et au lieu que El Guezzaz tranche dans le bon sens afin de maîtriser la partie, il est tombé dans la solidarité aveugle. Un bon arbitre est celui qui contrôle tout le monde par son sang-froid et son savoir-faire. C'est sa compétence qui le valorise et non sa bonne foi. D'ailleurs, les grands sermonneurs loupent souvent leur démonstration pratique.
Et pourtant la partie était facile à gérer du moment que les deux protagonistes ont opté pour un jeu simple et ouvert. Les premières tentatives sont à mettre à l'actif des visiteurs. Ces derniers n'ont pas tardé à menacer Charef, notamment par Souari, qui a tout fait mais qui au lieu de cadrer son tir a mis dans le décor. Cinq minutes par la suite, un autre Khouribgui, Ourrad, a hésité au dernier moment alors qu'il pouvait fructifier l'effort collectif de ses coéquipiers.
A ces réelles opportunités de buts les locaux répliquèrent de très bonne manière. Une première fois par Alla, qui après avoir mis dans le vent deux défenseurs adverses, a bien cadré sa tentative. Malheureusement pour lui, Gassi intercepta merveilleusement le tir. De son coté, Yatara a failli faire mouche sur un tir croisé si ce n'est la malchance qui lui tourna le dos à la 23e. Quant à Diallo, après avoir raté d'un cheveu une nette occasion pour ouvrir la marque à la 35e, il se racheta de belle manière, à la toute dernière minute de la première mi-temps, en logeant le ballon dans la lucarne d'un gardien impuissant devant la ferme volonté de l'avant oujdi.
En seconde période, la sortie de Mani sur blessure handicapa la bonne organisation défensive locale. Mais malgré cela, les attaquants khouribguis opéraient sans réelle organisation tactique. C'était plus des tentatives personnelles qu'un travail collectif en mesure de propulser le groupe et de renverser la donne. Chose qui facilita la tâche des locaux, certes pas en verve, mais qui arrivaient de temps à autre à inquiéter Gassi qui a dû intervenir avec brio à deux reprises. Ce fut d'abord sur un débordement de Khouy qui servit de belle manière Mazini. Par la suite, il a du sauver ses bois alors que le buteur Diallo se trouvait en bonne position pour doubler la mise.
Tout ce spectacle allait s'effondrer lorsque le premier juge assistant leva le drapeau dans un premier temps pour signaler unedsc00182 faute qu'il allait rétracter après hésitation. Rafig exploita la situation pour égaliser alors que les défenseurs oujdis n'ont pas pu dégager un ballon à leur portée. Ce fut le début d'un désordre que Guezzaz n'a pu contenir que par la distribution des jaunes et du rouge. Est-ce la bonne solution ?
A notre sens, aucune des deux équipes ne méritait de payer les fautes d'autrui car s'il y'a une composante qui a faussé le jeu, c'est bel et bien l'arbitrage. Et alors que le Mouloudia jouait son va-tout, Souari qui avait raté la première occasion du match, s'infiltra cette fois-ci facilement dans la défense locale, crocheta merveilleusement et tua tous les espoirs locaux à la dernière minute. Ce fut le hold-up parfait.

ALI  KHARROUBI

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